vendredi 30 août 2019

Portugal! (Povoa do Varzim - Aveiro - Figueira da Foz)

Bon, alors pour ce coup là, on quitte le mouillage avec des zizis partout vers 10 heures.
On fait du moteur parce qu'il n'y a encore pas de vent jusqu'au sud des iles Ciès (là où on avait pas le droit d'aller).
Ensuite je fais une tentative minable de génois tangonné et trinquette.
C'est un bide, il n'y a toujours pas assez d'air, on remet le moteur jusqu'à l'arrivée, 10 heures plus tard à la marina de Povoa de Varzim.


Le bateau à la Marina. Pas grand intérêt, sauf qu'il est vraiment très beau...

L'endroit est assez moche il faut bien le dire, mais ça y est, on est arrivé au Portugal!
On y reste deux nuits. On se repose, fait juste une petite balade et des courses dans cette station balnéaire bien bétonnée.

La praya de Povoa de Varzim, pas grand interêt non plus...

Le truc chouette c'est que sur les pontons on fait connaissance avec "Ia Orana", un voilier français en voyage depuis trois ans.
Après une longue boucle Atlantique et une escale d'un an aux Acores, ils prévoient de s'arrêter une autre année à Porto y pour scolariser leurs 4 enfants...


Le 27 aout nous repartons pour Aveiro pour une navigation de 50 milles.
Là encore, on fait beaucoup de moteur et juste un peu de largue sous gennaker, faute de vent...
Mais où est-il passé cet alizé portugais?
On s’ennuie copieusement, mais il s'est quand même passé un truc en nav: sur la ligne qu'on traine toujours derrière le bateau et qui n'a jamais rien pris, eh bien ce coup-ci on pêche un oiseau!
On le ramène à bord, lui vire son hameçon et le rejette aussitôt à la baille car cette espèce inconnue de volatile n'est sans doute pas comestible...
(NDLR: après une recherche ornithologique poussée, il semble que le volatile en question soit un puffin fuligineux, qui effectivement ne se mange pas)

Bref, en fin de journée, on remonte le chenal d'Aveiro avec plein de courant dans le pif et on se pose à Sao Jacinto au mouillage, non sans avoir un peu talonné sur un banc de sable.
L'endroit est aussi assez moche, mais on s'en fout, on ne débarque même pas.

Le mouillage de Sao Jacinto


Départ le lendemain pour Figueira da Foz.
Même topo que la veille, pas d'air.
Un petit 6-8 nœuds plein cul toute la journée...
Le riz cantonais maison ou plutôt "bord" et la visite de quelques dauphins viennent égayer cette navigation bien terne...
Arrivée à Figueira da Foz vers 14 heures.

C'est moi qu'il l'ai fait!

La plage de Fig. da Foz. Nous y sommes venu il y a 30 ans. Elle a bien grandi!
Lazy Bleuenn...



lundi 26 août 2019

Ribeira (ria de Arousa) - Ensenada de Barra (ria de Vigo)

On appareille le 23 aout de Muros à 09h45.
Grand soleil au début, pas de vent.
Rapidement, le fameux brouillard hispano-portugais nous tombe dessus.
On a 50 m de visibilité et pas de radar.
On fait ce qu'on peut avec nos deux paires d'yeux et notre AIS (sachant que la plupart des pêcheurs espagnols n'ont pas d'AIS ou ne l'allument pas...)
Bref, on ne fait pas les malins!
Ça finit par se dégager, on reprend confiance et on embouque le chenal ''paso del Carreiro'' avec des cailloux partout.
Arrivée à 14h30, nous mouillons devant la plage de Coroso à Ribeira, après une nav' entièrement au moteur.
Là on est bien.

Damned, une vedette des douanes nous tourne autour!

...il est vrai qu'on doit faire un peu manouche, aussi...


Le lendemain matin, on repart en direction des iles Ciès.
Le souci c'est que pour mouiller sur ces iles, il faut à la fois un permis de navigation dans les eaux du parc maritime, que nous avons et une autorisation de mouillage que nous n'avons pas.
J'ai demandé trop tard, c'était complet, c'est de ma faute, je m'en bats la coulpe.
On passe donc assez près de l'ile de Faro, juste pour voir là où nous n'avons pas le droit de nous arrêter...
Ensuite on rentre dans la ria de Vigo pour mouiller à ''Ensenada de Barra'', une superbe plage du côté nord de la ria.
Finalement, on s'est dit que c'était sûrement aussi beau que les iles Ciès et en plus pour ne rien gâcher il y a des culs nus partout!

Damned, des culs nuls nous tournent autour!

vendredi 23 août 2019

Muros

On quitte le mouillage dès potron-minet le 20 aout, pour une navigation d'environ 40 milles jusqu'à la ria de Muros.
Vu qu'il y a pas mal de vent prévu et qu'il y a le fameux cap Finisterre à passer, je décide de la jouer "bon père de famille" en n'utilisant que le génois (si je fais mon fou-fou, je pourrais toujours établir la trinquette).
Eh bien c'est un bon choix: une super nav' au portant avec une pointe à plus de 9 nœuds et une moyenne, pour une fois pas trop nulle de 6,2 nœuds.
Le redouté Cabo Finisterre est doublé fastoche, même pas peur!
Arrivé à la Marina Muros, on se fait une sieste, une plage et un restau dont la serveuse est sans doute la plus antipathique de toute la "Costa de Muerte" (moi je m'en fous, j'ai mangé des "calamares").
Le 21 aout on visite Muros, une vieille ville très jolie avec des petites ruelles partout et surtout on rencontre sur les pontons Pierre-Yves et Yohann, deux ingénieurs en année sabbatique partis aussi pour un tour de l'Atlantique!
Évidemment on les invite à bord pour un apéro réglementaire...
Ça y est, on a des copains!
Pour rendre grâce à cette félicité on s'est senti obligé de se rendre à Saint Jacques de Compostelle.
Nous partons donc en pèlerinage le lendemain mais en prenant le bus parce qu'à pied, il faut pas pousser non plus...
Bleuenn relève haut la main son défi d'aller y manger un hamburger et nous d'aller grattouiller la statue du Saint homme dans la cathédrale.

Le cap Finisterre

Muros

Venez aider Miguel à retrouver les clés de sa Renault Fuego

Santiago de Compostella

La cathédrale qui en jette
Quiero comer un humburger!

mercredi 21 août 2019

Camariñas

Nous sommes partis le 18 aout de la Corogne sous un ciel d'un gris camaïeu ressemblant beaucoup à ceux qu'on connait dans le Finistère...
Avec un vent favorable mais faible, nous alternons entre moteur et génakeur.
La navigation devient franchement pénible aux abords du Cabo Vilàn avec une houle courte, du courant et du vent très irrégulier.

Le Cabo Vilàn qui est très moche en effet

Nous finissons enfin par rentrer dans la ria de Camariñas et mouillons devant la plage de Lingunde après 50 milles de navigation.
Le lendemain, chouette balade au bourg et de l'autre côté de la ria.
Au retour, on se fait copieusement rincer en annexe (15nd et petit clapot au mouillage).
C'est à se demander si la prochaine fois, quitte à être trempé, on essaierait pas à la nage!

Ce qui est bien c'est qu'on est pas gêné par les voisins au mouillage...

Tu commandes des cafés, on t'apporte des tapas!

Balade dans la ria

lundi 19 août 2019

A Coruña!

Nous sommes partis de Viveiro le 15 août au matin.
Après une navigation de 50 milles un peu molle mais sans histoire, moitié au moteur, moitié au portant sous génois et trinquette, on est arrivé à la Corogne.
Il y a deux ports principaux pour les plaisanciers:
- Marina Coruña, immense, juste derrière la digue et sous l'impressionnante tour de Coruña Traffic et MRCC.
- Marina Real, plus petite et plus proche du centre.
Par peur que la dernière soit pleine, nous avons choisi la marina Coruña.
Là, on peut dire qu'il y avait de la place!
Sur les deux jours passés, on a fait nos touristes et visité tout ce qu'on a pu:
- la promenade qui fait le tour de la ville ''paseo maritimo''
- la tour d'Hercule, le plus vieux phare du monde
- la place Maria Pita et la vieille ville
On a fait du shopping et écumé tous les magasins de la ville à la recherche d'une paire de ''Vans Slip-on à damier rose'' introuvable. C'est un scandale...
On s'est aussi fait un restau vachement bien avec du ''Raxo'' et ''Cafe galician especial".
Enfin, on à réussi à manger des tapas: on ne savait pas comment s'y prendre. Il faut dire qu'ils sont un peu pénibles à tout écrire en langue étrangère!



C'est dingue, du haut on voit jusqu'à Pouldreuzic!
Torre de Hercules

Tapas chez O' Sampaio, recommandé par Ewen

Mobilier et architecture urbaine...

On ne peut pas dire que c'était bondé... Derrière, des gallois très sympas

vendredi 16 août 2019

Viveiro

En fait, on devait faire la traversée directement jusqu'à la Corogne, mais par rapport aux prévisions du logiciel de routage on avait 5 heures de retard (on a du se trainer...).
Pour éviter une arrivée de nuit on s'est dérouté sur Viveiro, que nous avons atteint à 18h15, bien avant l'heure de l'apéro selon les habitudes espagnoles.

On a bien fait de passer deux jours là, c'était très bien!
La marina est très chouette avec des gens très sympas.
On est tombé juste pendant la fête patronale de la ville.
On a eu le droit à un défilé de ''xigantes'' avec bagad local et le soir à un concert pas mal du tout du groupe local Caxade qui ressemble vachement à Beirut (le groupe, pas la ville).

On a fait aussi une petite balade jusqu'au mirador du ''Monte San Roque'' pour admirer la ria d'en haut.

Voilà, une première escale galicienne bien sympathique...
Une petite finistérienne en terre de Galice


Très typique du coin. On m'a dit que c'était pour ranger les bières (mais j'en suis pas sûr...)

Le mouillage devant la plage est pas mal aussi...

mercredi 14 août 2019

Le golfe de Gascogne: ça c'est fait!

Ça y est, on l'a fait!

Pour notre première grande traversée, on a pas voulu se louper: on a donc demandé à notre routeur la bonne fenêtre météo pour partir...
Après s’être faite attendre, cette fenêtre se présente le dimanche 11 aout.  
On a donc quitté Port la Foret à 8 heures, pour atterrir à Viveiro mardi à 18 heures.
60 heures de mer et 325 milles parcourus.

Le premier jour on a fait du près avec une petite houle courte et croisée.
Pareil pour la première nuit, assez fatigante et inconfortable, le bateau n'arrêtant pas de taper...
Le deuxième jour, encore du près, puis le vent a adonné permettant de faire une route directe et moins pénible.
La deuxième nuit, le vent est tombé vers minuit et la houle s'est amortie.
Nous avons continué essentiellement au moteur pour arriver à Viveiro sous un grand soleil...

On en retiendra que c'était tout de même bien long et fatiguant mais qu'on a finalement eu des conditions plutôt clémentes pour le golfe. Ça aurait pu être bien pire...

Arrivé au ponton, la première ''Estrella Galicia" ne s'est pas faite attendre...
(Moi je voulais la bière avant la douche, mais Agnès elle voulait pas)

A 100 milles de la Galice. Avant, c'était beaucoup moins cool...

vendredi 9 août 2019

... Mais pas parti très loin...

Pour la première journée, on a passé le Raz de Sein et pris une bouée à Ste Evette.
Toujours un plaisir de s'y arrêter !


Molky qui va bien. Mais où est Charlie?

Le lendemain, tellement on est dingue, on est parti vers les Glénan.
Il ne restait plus beaucoup de bouées à la Pie mais on en a trouvé une tout près de Bananec.
Le soir après le départ du dernier tire-couillons, il n'y avait plus sur l’île que des plaisanciers à pavaner sur la terrasse de la Boucane, l'air de dire ''Eh ouais, je suis venu là avec mon  propre bateau, Monsieur!"
Les plaisanciers sont des gens fiers...

C'est pas vilain, quand même...

Mercredi on est allé au Loch, s'échouer devant l'ile de Bolloré.

Nous aussi on est fiers: on a pas pu s’empêcher de se la péter devant l'île de Bolloré! 


Partis jeudi matin, on est venu s'abriter à Port Laf' vu le mauvais temps prévu.
Le coup de vent devrait nous bloquer ici jusqu'à samedi midi, au moins...

Voila, au bout de 4 jours de bateau on est arrivé à 35 minutes de la maison, pas franchement loin, donc...
C'est pas nous, c'est la météo qui ne veut pas...

lundi 5 août 2019

On est parti !

Ben voilà.
On est parti ce matin de Port Rhu à 9 heures, sous la grisaille finistérienne et avec des prévisions météo qui rigolent pas trop...

Merci Guégué pour la photo!