mardi 22 octobre 2019

Lanzarote

Lanzarote c'est tout près de la Graciosa, on pourrait presque y aller à la nage...
Nous on y est allé au moteur et nous sommes arrêtés à Arrecife, "Marina Lanzarote".
On a eu du mal à réserver et on a obtenu que 5 jours, mais la marina est vraiment super.
C'est grand, vraiment pas cher, la ville est très chouette, il y a des shipchandlers à coté et surtout on a été placé sur le fameux ponton "D"!
Le ponton D c'est celui de ceux qui vivent sur leurs bateaux à l'année.
Il y a Dominico l'italien, Jose et Nessy les canariens, Numa et Sarah les franco-quebeco-helvetiques et un père et son fils argentin dont je ne me souviens plus des noms...
On a été invité à un barbecue-ponton (la viande grillée avec les argentins c'est du lourd!), Numa qui est voilier a réparé la GV et Nessy nous a coupé les cheveux à tous les trois...
On est parti un peu à regret...
On s'est ensuite mis dans une autre marina plus au sud à Puerto Calero.
C'est un port de riches avec d'immenses yachts, des boutiques de luxe, des bittes en or (si si, je vous assure) et des troupeaux de vacanciers anglais tous blancs.
C'était beaucoup moins bien mais Bleuenn avait ses évaluations du CNED à faire...
Le dernier jour on a mouillé à Papagayo, une superbe plage épargnée par le béton des constructions du sud de l'ile.

Sinon, comme on peut dire que chaque ile a son héro: Christophe Colomb à Porto Santo et Christiano Ronaldo à Madère, ici la star c'est incontestablement César Manrique.
Je laisse aux lecteurs le soin de se renseigner sur la vie et l’œuvre du personnage parce que j'ai la flemme de tout raconter.
Enfin, à Lanzarote il y a l’incontournable parc national de Timanfaya où nous avons été faire nos touristes et que c'était vachement bien mais j'ai aussi la flemme de raconter car cet article est vraiment trop long.

La Graciosa vue de Lanzarote

La maison de Manrique

Bon sang, la lave est rentrée dans le living!

Le fameux barbecue du ponton D
Bon Numa, tu te dépêches un peu, j'ai pas que ça à faire!
La Gomar, la maison qu'Omar Shariff a perdu au jeu...

Timanfaya y los Montanas del Fuego



mercredi 16 octobre 2019

La Graciosa

N'ayons pas peur des mots: la Graciosa c'est sans doute l'une des plus belles escales jusqu'ici.
On y est resté quatre jours, ce n'était sans doute pas assez...
Il n'y a pourtant pas grand chose à faire, mais on y était juste bien.

Pour décrire, la Graciosa c'est l'ile habitée la plus au nord-est de l'archipel des Canaries.
C'est assez petit (29 km2), archi-sec, volcanique et peuplé de seulement 750 habitants.
Le mouillage de la Francesa est le seul autorisé, on s'y est trouvé un jour à plus de 30 bateaux.
L'eau est très claire, il y a des petits poissons tropicaux et des gros catamarans promène-couillons en journée.
Parfois il faut plonger à 5-6m pour vérifier sa pioche mais aussi pour se rafraichir.
Un soir, un bateau teuton a organisé une partie de foot sur la plage.
Un autre c'était un barbecue collectif sur l'idée d'un voilier anglais.
Bref, c'est plutôt détendu comme ambiance...
La plage est très belle et à 30 minutes de marche en passant par la lagune, on arrive au village de Caleta de Sebo où il n'y a que cactus, rues de sables et maisons blanches...

Voilà: quatre jours de glandouille bien heureuse (de CNED pour Bleuenn), de baignades, de balades et d'apéros sur le catamaran de nos copains Acajou.

Le mouillage vu du haut du volcan à coté. Nous on est tout à gauche.

Si Miguel avait perdu ses clés ici, il les aurait trouvées facilement. Sacré Miguel.

C'est un peu la lune, non?

A Caleta de Sebo, il n'y a pas d'asphalte...
Pas de route, je vous dis. Derrière c'est Lanzarote

Glandouille au mouillage. Derrière, le catamaran Acajou.





Les Canaries, c'est loin...

Porto Santo, ça va bien un moment, mais il faut reprendre le cours de nos zaventures.
La météo est bonne pour un départ lundi 7 octobre.
Après les spaghettis bolognaise du midi, on met en route destination l'ile de la Graciosa (le lundi c'est toujours spaghettis bolognaise, sinon il y a mutinerie... c'est comme ça les aventuriers...)
Il y a deux autres bateaux sur le trajet: B. Fay Karl, un Bavaria 36 que nous doublons à fond et Acajou, le catamaran de nos nouveaux copains qui nous mettra une belle raclée.
Nous avons du travers et du largue à 15-18 kt sur le trajet avec une petite mer courte assez désagréable le premier jour.
Ce qui marque cette traversée qui s'est d'ailleurs bien passée, c'est le mal de mer qui nous affecte tous, suivi d'un ennui mortel pire que la vue d'un épisode de Derrick.
Heureusement, pour rompre la monotonie, je mets en pêche quelques heures avant l'arrivée et sors une petite dorade coryphène, youpi!
On mouille à Playa Francesa mercredi à 13 heures, après 46 heures de mer et 280 milles parcourus.
Acajou est déjà là (39 heures, sans forcer) et B Fay Karl arrive le lendemain matin.

Maintenant, vite, c'est plouf au cul du bateau!


Mais qu'est-ce qu'on s'ennuie...

Bon d'accord, elle est minuscule mais c'est la première! (on l'a bouffé deux heures après)

lundi 7 octobre 2019

Porto Santo, le retour!

Parmi nos innombrables lecteurs, les plus attentifs auront remarqué que j'ai déjà passé une semaine sur l'ile de Porto Santo.
Alors, pourquoi ce retour?
D'abord parce que je m'y suis beaucoup plu et j'ai voulu montrer cette ile aux filles, ensuite parce que sur notre planning il était encore trop tôt pour aller aux Canaries et enfin parce qu'à Madère, le port est cher et les bons mouillages rares...
Nous sommes donc partis de Quinta do Lorde le dimanche 28 septembre pour planter notre pioche devant la plage, après une trentaine de milles parcourus, le vent entièrement dans le pif.
Pas vu de baleine, ni de dauphins et toujours rien pêché (bon d'accord on a pas essayé non plus...)

Porto Santo c'est toujours aussi bien: il n'y a que des bateaux de voyage venant des quatre coins du monde (hier au mouillage: deux Danois, un Canadien, un Estonien, un Allemand et un Douarneniste, donc).
L'ambiance est bonne, les contacts faciles et les rencontres nombreuses (sauf avec les vilains Danois qui ne disent pas bonjour...)
Aujourd'hui, après le CNED et les spaghettis bolognaise, nous partons pour la Graciosa aux Canaries, à 270 milles de là...

On fait les cons dans les tunnels




Comme le montre ce traveling vidéo du plus bel effet, il est de tradition sur les iles de l'Atlantique que les bateaux de passage fassent une peinture sur les quais.

...et voici la notre!


mardi 1 octobre 2019

Madère - semaine 2

Voilà deux semaines que le bateau est à Madère.
Alors, quoi de neuf depuis la semaine dernière?
D'abord Agnès et Bleuenn sont arrivées lundi, fini les navigations et escales en solitaire.
Il a fallu tout nettoyer, ranger et avitailler le canot pour l'arrivée des gonzesses, quel boulot!
Tout ça pour s'entendre dire ''Papa, ton bateau il pue!", ça valait bien la peine...

Sinon on a loué une voiture pour aller se balader.
Le temps était moins beau cette deuxième semaine avec souvent du ciel couvert voire de la pluie dans ''les hauts''.
Ça ne nous a pas empêché de voir plein de trucs (dont certains pour la deuxième fois, puisqu'on est déjà venu à Madère il y a deux ans).

On a aussi revu des copains et rencontré de nouveaux bateaux: Moussespic, Kaloni, Pegasus, Regentag et Kerwatt.
(Voir dans l'onglet ''Les liens - rencontres" pour les détails)
Il y eu donc souvent l'occasion de partager et d'échanger le soir dans les cockpits mais pas plus haut que le verre, bien entendu.
(il n'y aura pas de photos de ces moments de convivialité)

En descendant de la montagne en Fiat Panda

Une cascade du côté de la levada des 25 fontaines

La cot' nord... (vers Ponta Delgada)

Les fameuses piscines naturelles de Porto Moniz

Beaucoup auront bien sur reconnu les aiguilles d'Etretat, c'était facile.

Là, je n'ai pas trouvé de commentaire débile...