lundi 16 septembre 2019

Porto Santo

Bon, au bout d'un moment il faut se faire violence: j'ai passé une semaine entière à Porto Santo où j'ai bu des bières, marché beaucoup, découvert l'ile, me suis baigné et aussi bu des bières (à 1,50€ la presque pinte de "Coral", c'est pousse au crime), mais jamais je n'ai trouvé une seconde pour entretenir le blog.
Donc voici: alors que je me trouve en ce moment posé à la tranquille marina "Quinta do Lorde" de Madère, je me résouds à raconter ma semaine formidable.

Pour faire court: Porto Santo, c'est juste à côté de Madère, mais c'est très diffèrent.
L'ile est petite, relativement peu montagneuse, plutôt aride avec peu de végétation et possède une plage de sable de 7 km (à Madère, niveau plage de sable naturel, c'est queue-dalle).
Quand on y arrive en bateau, c'est soit la marina qui est petite et quelconque, soit le mouillage devant la plage qui est vachement bien.
Bien évidemment, c'est là que j'ai choisi d'y planter ma pioche par 5m de fond, dans une eau à 23°C parfaitement transparente.
Pour mémoire, à Cascais elle était à 17°C...
Tout autour au mouillage, ce ne sont que des bateaux de voyage: pas mal de bretons, mais aussi des français, des belges, suédois, gallois...
Tous ces bateaux qui viennent de loin et qui vont au minimum jusqu'aux Antilles ou jusqu'au Pacifique pour certains...
Eh bien ça déjà, moi ça m'épate!
Les contacts se font rapidement entre les enfants qui jouent dans l'eau, passant d'un bateau à l'autre, ou les parents qui se rendent visite en annexe (t'aurais pas une clé à bougie pour mon hors bord qui déconne?).
Il ne faut que quelques jours pour connaitre toute la petite vie du mouillage avec ceux qui partent et d'autres qui arrivent.
J'ai raté la soirée brandade de morue sur "Moussepic", j'étais déjà invité sur le cata de mes copains "Pegasus".
Mais Porto Santo ce n'est pas que ça: pendant mon séjour, j'ai eu de la chance, c'était le festival Christopher Colombus.
Parce que le navigateur, il a épousé la fille du gouverneur de l'ile et séjourné ici, alors autant dire que c'est une star incontournable, encore plus que Ronaldo à Madère.
Bref, on a eu le droit au débarquement du gars depuis sa caravelle sur la plage, à des reconstitutions de batailles en armes qui font peur, à des courses de chevaux d'époque (pas vu la différence avec ceux de maintenant), le tout agrémenté de ripaille au cochon grillé et flots de SuperBock, la bière de l'époque ça ne se discute pas.
A part ça, à Porto Santo il y a aussi de chouettes balades à faire, entre le littoral assez escarpé avec des roches zincroyables et les collines de plus de 500m pelées ou plantées de cactus et de pins... eh ben moi je vous dis que c'est top.

Un seul regret pendant cette semaine formidable: je n'ai pas pu faire de kite, malgré les 7 km de plage.
D'aucuns diraient que j'ai passé trop de temps à l'apéro sur les autres bateaux mais c'est même pas vrai: Le vent était trop off shore, et quand c'est off shore, c'est mort (comme dit Brice).
Je me rattraperai aux Canaries...

Le mouillage, vu d'en haut
Jardin local: broussailles, cactus, bougainvilliers et palmiers (ça change des hortensias à la con)

La fête à Christopher Colombus, on le reconnait bien avec ses lunettes en bois!
C'est vraiment très joli

Ça aussi, dis-donc!

C'est pas moche non plus...
Lundi, une semaine après, je vire ma pioche de ce mouillage qu'il était bien et regagne Madère, à 30 milles de là.
J'y reste encore une semaine en attendant l'arrivée d'Agnès et Bleuenn...

4 commentaires:

  1. Que du bonheur! On se poile, on voyage, on apprends pleins de trucs.
    Bien content de pouvoir suivre les aventures de pikoupanez!
    Aller j'avoue, ça fait rêver!!!
    Nauticalement _/) _/)
    Pierre

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  2. Merci Pierre.
    Faut pas oublier que dans pas très longtemps, quand je serai de retour au taf', ce sera ton tour de partir en bateau!

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