mardi 1 août 2023

La petite croisière de l'été, la suite

 Reprenons le cours de nos pérégrinations:

Jours 8 et 9: Nous partons de Perros-Guirec et arrivons à l'île de Bréhat.

L'île est vraiment blindée de touristes à tel point qu'il a été décidé de limiter l'accès à 4700 visiteurs par jour avec les navettes. Pour les plaisanciers, le mouillage de la Chambre est comme celui des Glénan... assez saturé.

Mais pour les petits malins et ceux qui ont un bateau qui peut échouer, il existe un mouillage beaucoup plus tranquille, à l'Est de l'île Logodec. Bien évidemment, c'est là qu'on a mis notre pioche et on y était trop bien, hé hé hé...

Pendant deux jours, on s'est bien baladés et on a vu plein de belles maisons entourées d'hortensias et d'agapanthes.

Rien à voir, mais au bourg de Bréhat, nous avons par ailleurs trouvé la crêpe complète salade la plus chère du monde à 11,50 € Qui dit mieux?




Derrière les agapanthes, il y a un moulin à marée

Une plaisancière moyennement contente, parce qu'à marée basse, il faut porter l'annexe, gast!

Le mouillage bien tranquille avec Marcel et son copain Jean-Pierre, des habitués qui viennent depuis 1978, m'a-t-on dit...

Jours 9 et 10, je ne sais plus: le temps se dégradant sévèrement, on vire de notre mouillage à Bréhat pour s'abriter à Paimpol, distant de 5 milles seulement.

On passe l'écluse (une première pour nous) et on s'amarre dans un bassin intérieur au cœur de la ville.

Le grand couillon, content dans l'écluse

Le lendemain, les filles viennent chercher Agnès qui doit retourner au boulot pour sa garde du week-end, je me retrouve tout seul.

Aussi sec, je repasse l'écluse, prends le chenal de sortie de port, embouque le chenal du Kerpont à l'Est de Bréhat, passe les Héaux avec brio et louvoie assez laborieusement jusqu'à Ploumanac'h.

Je mouille devant la plage de Trestraou (deux voiliers seulement) et passe une nuit abominable à rouler bord sur bord. Damned, j'aurais dû me méfier.

Jour suivant: J'appareille à potron-minet, la tête dans le fion, pour 35 milles avec le vent en plein dans le tarin.

Les marins disent: "le près, c'est deux fois la distance, trois fois le temps et quatre fois la peine".

Eh ben, c'est pas faux!

J'arrive un peu rincé au port du Bloscon à Roscoff où je m'amarre au ponton à une place royale parmi les grands bateaux.

Jours je ne sais plus combien: le temps est toujours aussi dégueulasse et il semble très difficile de repartir vers l'Ouest pour l'instant. Tous les ports environnants (Perros, Morlaix, Roscoff donc, et l'Aber Wrac'h) sont archis pleins de bateaux venus s'abriter. Ambiance bizarre sur les pontons.

La petite surprise de cet été pourri, c'est un joli coup de vent annoncé le 2 aout avec 50 nœuds en rafales et 6 mètres de houle, c'est pas beau ca?

En attendant, pas bouger.

PANDANLAGL !

To be continued, s'il y a une suite...

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