Alors que je suis déjà de retour au travail, je n'ai toujours pas fini le récit de cette palpitante et époustouflante croisière de l'été:
Donc, après 6 jours d'attente au port de Roscoff, je repars le 4 aout avec un temps redevenu à peu près maniable.
Comme je m'étais planté à l'aller en remontant la Manche, cette fois-ci je navigue avec le courant, ce qui me permet d'atteindre une superbe moyenne de 7,25 nœuds jusqu'à l'Aber Wrac'h.
Cet été étant vraiment archi pourri, samedi il souffle encore 30 nds, donc je reste au port...
Vue du chenal à marée haute depuis l'ancien sémaphore |
La même à marée basse |
Heureusement qu'il y a de bons produits locaux pour attendre le beau temps ! |
J'appareille dimanche. Je descends le chenal du Four, double allègrement deux Ovnis 395 et viens mouiller dans l'anse de Pen Hir. Après une petite réflexion, aidé d'une petite bière et de quelques chips, je décide de repartir. Je passe le Raz en bonne et due forme et arrive au mouillage de l'anse du Loc'h juste avant la nuit.
Lundi, c'est boucaille et pétole. Avec pas mal de moteur et un peu de gennaker, j'arrive au Glénan par le chenal de Brilimec. Le temps se débouche juste à mon arrivée, parfait pour mouiller devant l'île à Bolloré.
Navigation dans la boucaille, 100 m de visibilité parfois... |
Heureusement le lendemain il y a moyen de se la péter devant l'île à Bolloré ! |
Jeudi j'embarque les enfants à Beg Meil et on passe la journée au Glénan. Par chance, la météo est plutôt bonne !
Il parait qu'elle est très fraiche ! |
Samedi, j'avais prévu d'aller à Groix, mais comme le bateau marche bien, je pousse finalement jusqu'à Belle-île, mais quel gueudin! Je mouille à Porzh Gwen, pas loin de Le Palais.
Porzh Gwen, mouillage bien paisible |
Pas très loin, le port bien rempli et les touristes qui débarquent sur l'île |
Le surlendemain, cap à l'Ouest et navigation jusqu'à Groix. Mouillage à Port Mélite, fort sympathique.
Tout pareil à Port Tudy, sur l'île de Groix |
Le 15 aout, c'est la journée du louvoyage: 25 milles contre le vent (37 parcourus), jusqu'au Nez-Gland (VMG ou vitesse utile de 3,5 nds). Mouillage entre la Chambre et Cigogne.
Le lendemain, avec un pet de vent, j'arrive en milieu d'après-midi dans ce petit paradis du mouillage de Ste Evette (j'aurais dû faire des photos, je suis con).
Jeudi, c'est tout au moteur que j'atteins l'île de Sein (13 milles seulement).
Quand il faut beau on est bien, à l'île de Sein... |
...on joue aux boules sur le quai sud... |
...et quand le mauvais temps arrive, on attend à l'échouage. |
Pour clore cette petite croisière en beauté, j'essuie un n-ième grand frais avec 30 nœuds au mouillage. Deux bateaux dérapent, un autre vient s'abriter en catastrophe et un dernier à la ramasse se fait remorquer par la SNSM depuis le raz de Sein...
Ma doué beniget, biskoazh kement all ! Jamais on aura vu autant pour un été !
La navigation vers DZ se fait samedi et Pikou se retrouve amarré à sa place de Port Rhu, de retour après 34 jours.
Echu eo an abadenn !
Quelle épopée! Ici aussi il y a eu de gros coups de vent...on aimerait bien naviguer mais des bateaux à louer ici, ça n'a pas l'air courant.
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